Pouvez-vous présenter le GDiD ?

Alain Rei : L’action du GDiD inscrit le travail du directeur d’école dans une professionnalité. A l’origine le GDiD visait à faire reconnaître le métier de directeur d’école. Le métier de directeur d’école relève en effet de compétences spécifiques et n’est pas un simple statut. Le GDiD a développé des outils web pour mutualiser les expériences et aider à la direction d’établissement. Le site Dirlo.fr propose par exemple des forums privés et publics destinés aux directeurs d’écoles. Le GDiD comptait 2 000 directeurs d’école adhérents en 2012-2013. Le GDID travaille en partenariat avec quasiment tous les syndicats du premier degré, notamment le SE-UNSA et SGEN CFDT.

Quelles sont les collaborations nouées avec la Fédération des Autonomes de Solidarité (FAS) ?

A. R : Les premiers rapprochements avec la FAS reposaient sur l’accompagnement juridique d’adhérents au GDiD. Nous allons organiser avec la FAS des journées de formation sur les risques spécifiques au métier de directeur d’école. La première journée commune de formation aura lieu au premier semestre 2014 à Brest. La FAS sera représentée par des militants et des avocats-conseil. Du côté du GDiD, seront présents des militants et des représentants nationaux pour co-animer cette formation. Cette journée sera, je l’espère, la première d’une longue série !

Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé le 12 décembre ses premières conclusions sur l’évolution des métiers de l’éducation. Quelle est la position du GDiD ?

A. R : Le GDiD a été consulté dès le mois de juin 2013 par le ministère. Le message porté par le GDiD visait à préciser les missions du directeur d’école, mais aussi sa formation et ses compétences. Pour le GDiD, les annonces du ministère vont dans le bon sens : pour la première fois depuis 20 ans, nous notons une volonté de reconnaissance du métier de directeur d’école avec un référentiel métier qui va être écrit. Ce référentiel va consister en un texte juridique précis qui déclinera ce que doit faire un directeur d’école. Par ailleurs, dès la rentrée 2014, plus de décharges d’enseignement pour les petites écoles vont être accordées, ces dernières étaient jusqu’à présent en marge des décharges. Ainsi, le directeur d’école est reconnu dans son rôle de pilote du dispositif. Début 2014, nous allons continuer à travailler avec le ministère, le SE-UNSA et le SGEN pour la mise en forme de ces mesures. Nous allons probablement être consultés sur l’écriture du référentiel métier. En parallèle, nous allons développer avec la FAS des formation des directeurs d’école quant aux risques du métier.