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Entretien avec une ergonome Sorties scolaires : comment mieux prévenir les risques ?Une école ouverte au bénéfice de tous

Une rentrée avant l’heure
Ce lycée situé en ZUS a accueilli plusieurs sessions de l’école ouverte. En cette fin août, une quarantaine d’élèves a rejoint l’établissement avant la rentrée des classes. Comme l’explique Sylvie Planchard, proviseur adjointe du lycée, « les élèves participent aux ateliers de l’école ouverte sur la base du volontariat ou dans le cadre d’une remise à niveau ».
Les enseignants participant se sont portés volontaires pour rejoindre le dispositif. Delphine Olive, enseignante en histoire et géographie le souligne : « tout le monde, aussi bien du côté des élèves que des enseignants, a envie d’être là ». L’absence d’évaluation et les petits effectifs favorisent, selon elle, les échanges et l’apprentissage. Cet établissement de 1 100 élèves a programmé pour cette session d’août six ateliers : mathématiques, anglais, d’histoire et géographie, arts plastiques et cinéma. Dernier atelier, des classes passerelles assurent une remise à niveau des élèves de BAC pro entrant en BTS dans l’établissement.
Porter un nouveau regard sur l’école
« Ce dispositif permet de casser les stéréotypes entre élèves et équipes éducatives », explique Sylvie Planchard. « Si le dispositif a été initialement conçu pour enrayer le décrochage scolaire, il apporte un plus dans la relation élèves-enseignants », complète-t-elle.
Du point de vue des élèves, l’école ouverte est créatrice de liens entre les enseignants et les élèves. Pour Clara et Bruce, élèves de 1ère et terminale qui réalisent un court-métrage dans le cadre de l’atelier cinéma, « l’école ouverte est une expérience supplémentaire. C’est aussi l’occasion de rencontrer les enseignants dans un cadre différent ».
Les bienfaits de l’école ouverte
Les crédits destinés à l’école ouverte sont donnés par chaque rectorat sur projet, en fonction du nombre d’heures et d’intervenants. Les différents acteurs et participants aux sessions du lycée Maximilien Perret reviennent sur les effets à plus long terme de ces sessions : progression visible des résultats des élèves, plus grande motivation, revalorisation de l’établissement et de l’enseignement.
En sortant du cadre magistral, c’est en fait une dynamique différente d’échanges et d’apprentissage qui prend forme. Plusieurs élèves du lycée participeront d’ailleurs à l’émission « Au field de la nuit » du 18 septembre prochain. Autour de lectures des romans de la rentrée, ils donneront un gage supplémentaire de l’ouverture de leur établissement sur la culture !