Pourriez-vous présenter la MAE ?

Edgard Mathias : La MAE a été créée en 1932 à l’initiative d’enseignants, pour permettre à chaque famille de faire face de façon égale aux conséquences d’un accident survenu à l’école. Elle compte à ce jour plus de 8 millions de bénéficiaires, dont 3 millions de familles adhérentes aux protections individuelles.

Pour offrir à ses adhérents une protection complète, la MAE conjugue une double structure juridique :

  • la Mutuelle MAE, qui assure la protection individuelle corporelle (accidents subis)
  • la Mutuelle Assurance de l’Éducation qui prend en charge la responsabilité civile et les dommages aux biens (accidents causés).

Organisme à but non lucratif, la MAE consacre les produits de ses cotisations à la couverture du risque et à sa gestion, dans le seul intérêt de ses adhérents. Par ailleurs, chaque année, un budget de l’ordre de 500 000 € est dédié à la solidarité pour soutenir les familles confrontées à des difficultés particulières et ce, au-delà des garanties contractuelles dont elles bénéficient par ailleurs. Aujourd’hui encore, la MAE est dirigée par des enseignants.

Quelles sont les collaborations nouées avec la Fédération des Autonomes de Solidarité (FAS) ?

E. M : La MAE et la FAS sont partenaires depuis plus de 80 ans. Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes enseignants militants qui ont été à l’origine de la création de nos deux organisations. Toutes deux poursuivent des objectifs communs : une pratique sereine des métiers de l’éducation, la défense des intérêts des personnels de l’éducation.

C’est d’ailleurs tout l’objet du contrat d’assurance que nous proposons avec l’Union Solidariste Universitaire (USU). Il s’agit d’un contrat collectif permettant aux établissements scolaires qui ne sont pas affiliés à l’OCCE d’organiser leurs activités en toute sérénité. Pouvoir compter sur une bonne protection, c’est l’assurance que les familles seront correctement dédommagées en cas d’accident et cela permet d’éviter d’éventuels conflits entre parents et enseignants.

Quels vont être les temps forts de la MAE pour 2014 ?

E. M : Le ministre de l’Éducation nationale a voulu réformer les rythmes scolaires dans le primaire, avec pour conséquence l’ajout d’une demi-journée de classe pour près du quart des élèves dès cette rentrée.

Désormais, de nouvelles activités sont proposées aux enfants : les activités pédagogiques complémentaires prises en charge par les enseignants et les activités périscolaires mises en place par les communes pour favoriser l’égal accès de tous aux pratiques culturelles, artistiques ou sportives. Or, il faut le rappeler : l’assurance scolaire est obligatoire dans le cadre des activités facultatives !

Pour ne pas pénaliser les familles dans un contexte économiquement difficile, nous avons choisi de maintenir le tarif de notre formule d’assurance scolaire « simple » à 9,90 € par an. Ainsi, l’enfant est intégralement protégé à l’école – y compris durant les activités périscolaires – ainsi que sur le trajet école-domicile.

Par ailleurs, l’évolution des besoins de nos adhérents nous a conduit à réfléchir à de nouvelles protections. Mais je vous donne rendez-vous prochainement pour en savoir plus !