Le samedi 30 janvier, lors du Congrès de la Solidarité Universitaire Marocaine, le Président de la FAS signait avec le Président de l’association marocaine une charte de partenariat visant à promouvoir des réflexions, des recherches, des actions communes entre les deux organisations.

Dès 1933, alors que des Autonomes de Solidarité Laïques continuaient de se créer partout sur le territoire de la France, une structure s’organisait au Maroc, autour d’une équipe d’enseignants français en poste dans ce pays, alors placé sous protectorat français.
Lorsque la France s’est retirée, des enseignants marocains ont ressenti l’impérieuse nécessité de continuer de se rassembler pour poursuivre et amplifier la protection de leurs collègues agressés.
Ainsi est née, au début des années 60, la Solidarité Universitaire Marocaine (SUM).
Dans son intervention au 11ème congrès de la SUM, le Président de la FAS, Roger Crucq, a tenu a rappeler « qu’en puisant au fond de cette histoire commune, il était possible d’écrire une ambition, celle de partager ensemble les valeurs qui nous rassemblent, la fraternité et la solidarité. »
En retour, Mohammed Sektaoui, Président de la SUM a souligné « l’importance pour la SUM qui engage une politique de décentralisation en créant des sections locales, d’observer le fonctionnement de la FAS et des Autonomes départementales ».

Dès ce premier jour de Congrès, deux groupes de travail mixtes se sont réunis pour observer les phénomènes de violence scolaire dans les deux pays et échanger sur les expériences militantes pour accompagner les personnels victimes, puis un second sur les relations entre les structures nationales et les associations ou sections locales.
Militants pour une école de la dignité, les responsables de la SUM croisent parfaitement, dans leurs actions quotidiennes celles de leurs collègues des Autonomes de Solidarité Laïques qui contribuent à la recherche d’une école apaisée, tant par la formation que par l’accompagnement.

La charte, signée à Marrakech, engage les deux organisations dans le respect des principes suivants :

  • Le respect de l’indépendance et de la responsabilité de chacune des deux parties quant à ses choix stratégiques,
  • Le partage d’expériences et d’expertise et la consultation mutuelle,
  • Les échanges au niveau de la formation des militants selon les besoins de chacune des deux parties et l’initiation d’activités communes
  • L’amélioration continue des relations de coopération dans le cadre d’un partenariat fondé sur la confiance, la transparence, l’ouverture et la mutualité, tant au niveau national que régional ou local.

La délégation de la FAS, composée d’élus nationaux et départementaux a engagé, lors des échanges en marge du Congrès, des débuts de partenariats entre les associations départementales et des sections locales de la SUM.
Ce partenariat ne prendra, en effet, sa véritable forme, que lorsqu’il dépassera les cadres institutionnels pour devenir une activité militante soutenue, enrichissante pour chaque organisation.