Les projets coopératifs s’inscrivent en cohérence avec les projets d’école ou d’établissement. Ils doivent permettre la participation effective de tous les élèves à chaque étape de leur réalisation. La création et la vente de cartes, ou de tous autres objets fabriqués, restent à l’initiative de la coopérative scolaire.

La coopérative scolaire en tant qu’association loi 1901 dispose de la personnalité morale, donc une capacité juridique pour réaliser certains actes, comme avoir une certaine activité économique ne concurrençant pas des prestations analogues. Lorsqu’une école ou une classe se lance dans un projet coopératif, il ne doit pas y avoir de risque de concurrence déloyale.

La création de cartes, de bougies, de poteries, de boîtes entre dans le cadre d’une activité manuelle. Ce n’est pas parce qu’ils sont par la suite vendus, qu’il y a assimilation avec un travail. Les enfants ne sont pas forcés et ne sont pas exploités.

Pour mémoire, un extrait de l’ancienne circulaire du 10 février 1948 (abrogée par la circulaire n° 2008-095 du 23 juillet 2008) :

  • « Ressources occasionnelles ou périodiques pour faire vivre une coopérative scolaire : récupération des os, de la ferraille, des vieux papiers, des bouteilles, stockage des cailloux ramassés dans les champs ; ventes de plantes médicinales ou d’escargots ; récolte de champignons dans les bois, pêche aux sangsues, culture de légumes ou de fleurs (cresson, muguet) vendus à la ville ; élevage (poules, lapins) ; apiculture ; plantation d’arbres ; vente de dessins, d’objets de toutes sortes confectionnés par les enfants. »
  • « Ressources régulières : la section d’enseignement ménager vend ses conserves, ses pâtisseries, ses desserts. La section de couture recrute des clients et livre régulièrement des napperons, tabliers, tricots, coussins ou services à thé. L’atelier de menuiserie occupe les garçons en fabriquant bancs, petites armoires, serre-livres, étagères, etc. »