Une école inclusive réaffirmée

L’ambition affichée dans la loi pour une école de confiance est de permettre à l’école d’être pleinement inclusive en assurant une scolarisation de qualité à tous les élèves de la maternelle au lycée et la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers.

L’objectif de la loi est ainsi d’engager à la fois une transformation profonde de l’accompagnement des élèves en situation de handicap et une amélioration significative des conditions de recrutement, de formation et de travail de leurs accompagnants afin de créer les bases d’un véritable service public de l’école inclusive.

 

Évolution de la place des AESH

La place des AESH dans le système scolaire a évolué, appartenant désormais pleinement à la communauté éducative. Ainsi, au moment de leur prise de fonction, un entretien doit être organisé en présence des représentants légaux de l’élève et des enseignants qui en ont la charge, pour échanger sur les modalités de mise en œuvre des adaptations et aménagements pédagogiques préconisés dans le projet personnalisé de scolarisation.

Leur formation a également évolué puisque, au-delà de la formation initiale, la formation continue doit désormais être définie conformément à un cahier des charges national et adaptée à la diversité des situations des élèves accueillis dans les écoles et les établissements d’enseignement.

 

Coopérations entre établissements scolaires et structures médico-sociales

Afin de favoriser l’inclusion, la loi pour une école de la confiance a souhaité favoriser les coopérations entre les établissements scolaires et les structures médico-sociales pour fluidifier le parcours des élèves.

Dans la pratique, les structures médico-sociales apportent leur expertise et leur appui à l’accompagnement par l’équipe éducative des élèves en situation de handicap dans les établissements scolaires.

 

Nouveaux dispositifs au service de l’inclusion

De nouveaux dispositifs ont émergé tels que les pôles inclusifs d’accompagnement localisé (PIAL) qui doivent permettre de mieux prendre en compte les besoins éducatifs particuliers de l’élève en situation de handicap en vue du développement de son autonomie. Bien que l’ambition des PIAL était également de constituer des pôles ressources à destination de la communauté éducative, leur objectif premier est avant tout de gérer les modalités d’accompagnement des élèves par les AESH dans le premier et le second degré.

Des équipes mobiles d’appui médico-social pour la scolarisation des enfants en situation de handicap ont également été mises en place afin d’apporter aux établissements scolaires un appui et une expertise. Elles doivent encore se multiplier pour un maillage territorial complet.

 

Vers une formation pour tous les personnels ?

Lors de 5e Conférence nationale du handicap qui s’est déroulée en février 2020, le Gouvernement a rappelé que son premier engagement était celui de la réussite de l’école inclusive, annonçant ainsi de nombreuses avancées prévues avant la fin du quinquennat, notamment pour les personnels d’éducation.

Parmi elles, la formation dès fin 2020 de tous les nouveaux enseignants pour mieux prendre en compte les besoins éducatifs particuliers (module obligatoire en formation initiale). Une recommandation portée par L’ASL dès 2007 !