« Les établissements signalent les problèmes aussi bien à l’Éducation nationale au niveau des EMAS qu’aux services de la police nationale pour le règlement judiciaire ou sécuritaire du problème ».

Bien que le décret pour désigner des « correspondants sécurité-école » au sein des services de police soit paru en 2004, ce n’est que ces dernières années que la collaboration entre l’Éducation nationale et la police s’est renforcée et qu’un réel climat de confiance s’est installé. En effet « beaucoup d’enseignants pouvaient avoir peur qu’en signalant les faits à la police, cela puisse aggraver les ennuis, mais il est possible de passer par la police sans forcément déclencher une procédure ».

« Lorsque les chefs d’établissement signalent des difficultés avec certains élèves ou parents, le correspondant scolaire prend la relève afin de favoriser la médiation et éviter le dépôt de plainte ».