1903, création des premières Autonomes de Solidarité Laïques 

Alors que l’école de la République était naissante, des instituteurs se sont regroupés lorsque l’un des leurs faisait face à des difficultés conflictuelles avec un tiers de l’école. C’était l’époque où l’État déployait les maîtres dans toute la France, mais ne savait pas encore les protéger. Ces instituteurs ont alors créé les premières Autonomes de Solidarité Laïques.

De décennies en décennies, ces associations se sont développées dans tous les départements, animées par des personnels d’éducation militants, organisées autour de leur Fédération, la Fédération des Autonomes de Solidarité (FAS).

Aujourd’hui plus de la moitié des enseignants y adhère, aux côtés de milliers de personnels d’éducation, de service ou d’administration, faisant des Autonomes de Solidarité Laïques la référence en matière de protection des personnels, d’observation du climat scolaire, et de prévention des risques du métier

 

2008, création de l’Offre Métiers de l’Éducation 

En 2008, les Autonomes de Solidarité Laïques ont décidé d’associer leurs forces à celles de la MAIF en créant l’Offre Métiers de l’Éducation. Elles étaient liées depuis leur création par des valeurs partagées et poursuivent un objectif d’efficacité. Plus de 450 000 adhérents des Autonomes de Solidarité Laïques ont alors accepté et suivi cette association.

En 2012, alors que l’on annonce une déferlante d’enseignants apeurés vers un « contrat nouvellement créé », l’Offre Métiers de l’Éducation a déjà quatre ans d’existence. Ces adhérents n’ont pas forcément peur, mais ils sont raisonnables. Ils savent que leur métier, si beau soit-il, n’est pas protégé de tout. Ils font confiance aux grandes organisations qu’ils connaissent depuis toujours pour les aider dans les situations difficiles.

Je tenais à revenir sur la véritable histoire. Au nom de tous les militants des Autonomes de Solidarité Laïques, je vous souhaite une très bonne rentrée scolaire et vous invite à poursuivre cette belle histoire à nos côtés.

Par Roger Crucq, Président de la FAS & USU