L’administration peut décider d’enclencher une procédure disciplinaire dès qu’elle a connaissance de faits pouvant être qualifiés de « faute disciplinaire ». L’enquête devra être réalisée de manière loyale, notamment dans la recherche de preuves. Une fois terminée, l’administration peut décider d’engager des poursuites ou non. La loi du 20 avril 2016 fixe le délai de prescription à trois ans après la connaissance des faits. L’administration doit informer l’agent de ses droits : accès à l’intégralité des pièces de son dossier et possibilité de se faire assister du défenseur de son choix. Le délai entre la convocation et la réunion devant le conseil disciplinaire est de 15 jours au minimum. L’agent peut faire des observations orales ou écrites. À l’issue de l’entretien, le conseil rend une proposition de sanction ou de non-sanction qu’il transmet à l’autorité administrative détentrice du pouvoir de sanction. On dénombre 4 groupes de sanctions graduelles qui vont de l’avertissement à la révocation. Des voies de recours sont ouvertes contre la sanction prononcée et notifiée.

Comment se déclenche une procédure disciplinaire ? Pendant quelle durée l’administration peut-elle poursuivre un agent ? Ce dernier peut-il avoir accès au dossier ?  Quel délai entre la convocation et la réunion devant le conseil de discipline ? L’agent peut-il être assisté ? Et quelles sont les sanctions possibles ?

L’administration peut décider d’enclencher une procédure disciplinaire dès qu’elle a connaissance de faits pouvant être qualifiés de « faute disciplinaire ». L’enquête devra être réalisée de manière loyale, notamment dans la recherche de preuves. Une fois terminée, l’administration peut décider d’engager des poursuites ou non. La loi du 20 avril 2016 fixe le délai de prescription à trois ans après la connaissance des faits. L’administration doit informer l’agent de ses droits : accès à l’intégralité des pièces de son dossier et possibilité de se faire assister du défenseur de son choix. Le délai entre la convocation et la réunion devant le conseil disciplinaire est de 15 jours au minimum. L’agent peut faire des observations orales ou écrites. À l’issue de l’entretien, le conseil rend une proposition de sanction ou de non-sanction qu’il transmet à l’autorité administrative détentrice du pouvoir de sanction. On dénombre 4 groupes de sanctions graduelles qui vont de l’avertissement à la révocation. Des voies de recours sont ouvertes contre la sanction prononcée et notifiée.

Bâtonnier Jean-Marc André

Le bâtonnier Jean-Marc André,  avocat-conseil de la délégation des Yvelines, est spécialisé dans les domaines du droit pénal et du droit social.

Les vidéos de nos avocats-conseil

La supension

Publié le 21/08/2023

Le secret professionnel

Publié le 26/05/2023

Le rôle de l’avocat dans la procédure disciplinaire

Publié le 26/05/2023

Le conseil de discipline d’un personnel d’éducation

Publié le 26/05/2023

La déontologie des fonctionnaires

Publié le 17/05/2023

La protection fonctionnelle en cas d’atteinte aux valeurs de la république

Publié le 17/05/2023

Le casier d’un élève est-il un espace privé ?

Publié le 17/05/2023

Injures et diffamations sur les réseaux sociaux

Publié le 19/04/2023

La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité

Publié le 17/02/2023

Faute volontaire, faute involontaire

Publié le 17/02/2023

La non-dénonciation de crimes et délits

Publié le 17/02/2023

Les droits de la police dans un établissement scolaire

Publié le 17/02/2023

Sur la meme thématique

Le Défenseur des droits, vigie des droits des agents publics

Publié le 10/02/2025

Témoignage : Christophe A., professeur d’arts plastiques, lanceur d’alerte

Publié le 22/01/2025

Témoignage : Laurence V., directrice d’école, ciblée par une main courante

Publié le 22/01/2025