Du harcèlement de la part de parents d’élèves portant atteinte à la vie privée de la victime

« J’ai vite fait appel à L’ASL, qui m’a bien accompagnée du début à la fin, qui m’a même orientée vers un avocat-conseil. »

Laeticia, directrice d’une école de Haute-Savoie : « La première année où je suis arrivée en tant que directrice de l’école, plusieurs parents d’une classe se sont ligués contre moi. Ces parents sont allés voir l’inspecteur d’un côté et la mairie de l’autre. Ils ont fait passer des messages à la radio. Il y a eu une part de harcèlement. Ça a touché à ma vie privée, donc j’ai vite fait appel à L’Autonome de Solidarité Laïque, qui m’a bien accompagnée du début à la fin, qui m’a même orientée vers un avocat-conseil. »

 

Le soutien actif de L’ASL dans une situation délicate

« Parfois, on n’a pas forcément besoin d’ouvrir un dossier, mais juste être conseillé, c’est déjà bien ! »

Me Ricchi, avocat-conseil de L’ASL : « Cette affaire est l’exemple d’une bonne coopération, d’une bonne intelligence dans la gestion d’un problème un peu délicat, parce qu’il avait été porté sur la place publique avec sa divulgation à la hiérarchie, en l’occurrence, l’IEN, l’inspecteur de l’Éducation nationale. Il y a une précaution, en tout cas un principe, que j’applique systématiquement : il s’agit de demander à l’adhérent, lorsqu’il me consulte, s’il a soumis son problème à son IEN. Je considère qu’il ne faut pas que l’action de L’ASL puisse être en contradiction avec celle de la hiérarchie de l’école, de l’institution. Sauf, bien entendu, s’il y a opposition de point de vue. Mais dans ce cas, cela doit passer préalablement par un dialogue avec l’institution, par un échange. Pourquoi l’institution envisage telle stratégie ? Pourquoi moi, avocat de L’ASL, je pense qu’il serait préférable, dans l’intérêt supérieur de l’adhérent, qu’une autre stratégie soit mise en place ? Ce dialogue me semble nécessaire pour éviter des interventions à contretemps qui pourraient se parasiter l’une l’autre. »

Laeticia : « Heureusement, cela s’est très bien terminé. On a pu apaiser les choses, mais ça aurait pu aller très loin. Les conseillers de L’ASL nous connaissent, ils savent quel métier on fait, ils connaissent la réalité du terrain. Je pense qu’ils savent bien comment fonctionne le système, comment réagissent les parents d’élèves. Parfois, on n’a pas forcément besoin d’ouvrir un dossier, mais juste être conseillé, c’est déjà bien ! Cela permet de régler les choses. »

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