Un rôle-clé pour l’inclusion

« Trouble du spectre autistique, trouble spécifique de l’apprentissage, trouble déficitaire de l’attention, handicap moteur, déficience visuelle ou auditive… leur expertise et leur bienveillance sont essentielles pour favoriser l’inclusion de ces élèves. »

Au plus près du terrain, les 136 000 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) jouent un rôle-clé pour que tous les enfants puissent accéder à l’École de la République. Et ce, quelles que soient leurs difficultés.

Trouble du spectre autistique, trouble spécifiques de l’apprentissage, trouble déficitaires de l’attention, handicap moteur, déficience visuelle ou auditive… leur expertise et leur bienveillance sont essentielles pour favoriser l’inclusion de ces élèves et faire évoluer le regard que l’on porte sur eux.

Quelles sont les missions des AESH ?

Les AESH ont trois missions principales :

  • l’accompagnement à la vie quotidienne (la mise en place du bureau, l’accompagnement dans les escaliers, aux toilettes). Il s’agit d’appliquer des gestes techniques en veillant à l’autonomie des élèves en situation de handicap ;
  • l’accompagnement aux apprentissages, en partenariat avec l’enseignant ;
  • l’accompagnement à la socialisation, qui peut être fondamental pour certains élèves.

Le PIAL, une nouvelle organisation pour les AESH

« Les directeurs d’école et les chefs d’établissement doivent veiller à leur bonne intégration dans les établissements en leur garantissant l’accès aux salles réservées aux personnels et aux outils dont ils auraient besoin dans le cadre de leurs missions. »

Dès la rentrée 2019, dans le cadre du projet « Ensemble pour une école inclusive », le ministère de l’Éducation nationale a marqué sa volonté de mieux reconnaître la place des AESH dans le système scolaire et a proposé une réorganisation de leur travail en créant les PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés). Les AESH appartiennent bien à la communauté éducative, mais n’y sont pas toujours suffisamment intégrés.

Dans ce cadre, les directeurs d’école et les chefs d’établissement doivent veiller à leur bonne intégration dans les établissements en leur garantissant l’accès aux salles réservées aux personnels et aux outils dont ils auraient besoin dans le cadre de leurs missions.

Par ailleurs, les AESH ont également la possibilité de participer aux réunions entre les enseignants et la famille de l’élève qu’ils accompagnent. Ils sont également invités à participer aux réunions organisées par les équipes pédagogiques et celles en charge du suivi de la scolarisation.

Prévenir les risques professionnels

« Les AESH ont affaire à des élèves beaucoup plus fragiles que la moyenne et qui peuvent être atteints de troubles du comportement, ce qui peut entraîner des situations de crise plus fréquentes avec une exposition plus importante aux accidents, aux violences verbales, physiques ou aux incivilités. »

En milieu scolaire, l’exercice de ce métier exigeant expose aussi à un certain nombre de risques au quotidien, ce qui peut être très perturbant. De par les élèves qu’ils accompagnent, les AESH sont plus exposés que la moyenne des intervenants. En effet, ils ont affaire à des élèves beaucoup plus fragiles que la moyenne et qui peuvent être atteints de troubles du comportement, ce qui peut entraîner des situations de crise plus fréquentes avec une exposition plus importante aux accidents, aux violences verbales, physiques ou aux incivilités. 

Par ailleurs, les parents d’élèves sont souvent très anxieux quant au quotidien de leur enfant, et cela peut également générer du stress et des conflits avec les AESH. Afin de prévenir ces risques et mieux cerner leurs droits en la matière, les AESH peuvent bénéficier de formations dédiées dans le cadre de leur formation initiale et de la formation continue.