Ces tensions verbales se confirment au fil des années (2 033 en 2012-2013 vs 1 956 en 2011-2012). Les violences physiques légères sont le quatrième risque du métier mais restent minimes : 7,36% d’agression physique légère (sans ITT) en 2012-2013, contre 4,73% l’année précédente. La catégorie de « harcèlement moral » regroupe les affaires déclarées comme telles mais qui n’ont pas encore pu être qualifiées au sens juridique du terme.

Cette infographie ne fait pas apparaître les agressions physiques dites « lourdes » ayant entraînées des arrêts de travail. Ces situations extrêmes déclarées par les adhérents aux ASL sont relativement rares et se situent à environ 200 cas par an (225 en 2011-2012 ; 193 en 2012-2013), la moitié environ étant le fait des élèves.

 

Autres enseignements
– Hausse des conflits administratifs, en raison de déclaration nouvelles concernant les demandes de reconnaissance par l’administration de maladies ou accidents professionnels (261 cette année vs 164 en 2011-2012).
– Stabilité des préjudices informatiques (mise en cause des adhérents via lnternet et les réseaux sociaux) avec 195 cas en 2012-2013 vs 185 en 2011-2012.
– Stabilité des litiges liés au harcèlement moral entre personnels.
– Baisse des affaires prud’homales : opposant généralement les chefs d’établissements aux personnels bénéficiant de contrats de droit privé, elle doit être relativisée par un transfert de la gestion de ces dossiers sur la partie associative de l’Offre Métiers de l’Education, donc sortis en partie des statistiques des dossiers de « protection juridique ».