« Dans le premier degré, tout se passe dans les programmes », souligne Patricia Bristol Gauzy, conseillère technique infirmière au Bureau d’Action sanitaire et sociale et de prévention de la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire). L’hygiène fait en effet partie des notions à acquérir en maternelle, l’enseignant étant chargé, avec l’aide des ATSEM, d’inciter l’élève à une certaine autonomie en matière d’hygiène. En élémentaire, alors que l’hygiène de base est acquise, les enseignants peuvent passer à l’étape suivante, celle du corps.

Au cours du cycle 1, les élèves apprennent les règles élémentaires de l’hygiène du corps. Le cycle 2 permet d’aborder quelques règles d’hygiène et de sécurité personnelles et collectives. Enfin, au cycle 3, les actions bénéfiques ou nocives de nos comportements en termes d’hygiène et de santé sont étudiées par les élèves.

En complément des programmes, la brochure « L’hygiène et la santé dans les écoles primaires » de la DGESCO rappelle aux équipes enseignantes les principes généraux de l’hygiène. « Tout ce que l’on préconise en matière d’hygiène y figure », indique Patricia Bristol Gauzy. Disponible sur Eduscol, elle date d’octobre 2008 et sera réactualisée en septembre prochain, à l’occasion de la sortie du nouveau plan santé de l’Education nationale.

Les enseignants et directeurs d’école peuvent aussi s’appuyer sur les équipes de santé scolaire constituées du médecin et de l’infirmière scolaires. « Ils viennent en appui technique et peuvent monter des projets concernant l’hygiène avec l’équipe éducative », poursuit Patricia Bristol Gauzy. En effet, les mesures d’hygiène préconisées, qui doivent être inscrites dans le règlement intérieur de l’école, ne restreignent pas la diversité des activités pratiquées à l’école, mais permettent au contraire de créer chez les élèves une véritable dynamique d’hygiène et, pourquoi pas, de faire l’objet d’actions dans le cadre du projet d’école.

Pour en savoir plus :

Education à la santé sur le site Eduscol